Le marathon... les premiers pas vers l'inconnu !
PARIS 1999 et 2000
A jamais le premier...
Pour mon premier marathon, mon choix s'est porté sur Paris en ce printemps 1999. Moi qui ai vécu près de 40 années (avant de déménager pour Antibes) dans la région parisienne et traversé Paris de part en part en métro ou en voiture pendant tant d'années, quel plaisir de le faire sans voiture, d'avoir les avenues rien que pour nous coureurs.
Pour mon premier grand bain de foule nous étions au départ quelques 22000 coureurs. Un peu le trac, mais avec l'ambiance de cette foule cela disparaîtra peu à peu et pour ce premier rendez-vous, cela se passa fort bien, sans trop de problèmes (j'ai un principe de ne jamais courir en surégime car je veux apprécier pleinement mes courses) et j'ai bouclé ce premier marathon en 3h39.
An 2000, oblige !
Pour ce nouveau millénaire, je ne pouvais pas faire autrement que d'y participer. Encore plus grand, près de 33000 participants !!! Mais je pense que c'est limite, car il est difficile de courir au milieu de cette foule énorme et au Château de Vincennes il m'arrivait, encore de piétiner voire de marcher pour pouvoir doubler. Difficile dans ces conditions d'améliorer mon temps de l'année précédente de façon significative. Un 3h34 pour un léger mieux et un peu déçu des conditions de course. Dommage. Mais pour moi ce Marathon de Paris est magnifique à faire.
CAHORS 1999
Septembre 1999, les bagnards au "pinard" !
C'est dans cet esprit que nous sommes partis d'Antibes, pour passer un bon moment de rigolade à ce premier marathon des vins et de la gastronomie à Cahors. 4 vétérans (Jean Louis, Philippe, Zico et moi) de l'ERA Antibes à l'assaut des vignobles. Voilà aussi une manière de faire du sport, la réussite du Médoc en est une preuve.
Donc, un nouveau dans les marathons festifs et on voulait y être. Nous n'avons pas été déçus ! Accueil chaleureux, pasta super (la meilleure que j'ai eu), ambiance top, ravitaillements supers... on était venu pour eux et pour finir un marathon de... 43, 44, 45 km on ne sait pas, car il y a eu quelques problèmes au niveau du parcours. Mais bon, l'important n'était pas là, de toute manière on aurait fait plus que la distance... "pinard" oblige.
Un temps de 5h25 je crois, et un super souvenir pour nous quatre.
MONACO 1999 et 2001
MONACO, oh qu'il est beau !
Voilà un déplacement pas trop long pour moi, 50 km pour rejoindre Monaco. Petit déjeuner à la maison, un petit coup de voiture et hop au départ.
Passage obligé pour un coureur du sud que de faire le Marathon de Monaco. Un parcours magnifique qui inspire plus le farniente que la course sur 3 pays. Mais que la Côte d'Azur est belle, pas toujours plate surtout vers Roquebrune. Mais qu'importe, la vue est tellement magnifique !
Pour un week-end sportif de fin de saison, c'est ici qu'il faut venir. Un petit 3h43 et une belle ballade.
2001... le troisième en 1 mois !
Après la Bourgogne et Athènes, Monaco fut mon 3 ème marathon en un mois. Rien que pour le plaisir, du beau temps, les copains, un petit arrêt casse-croûte de 10 mn sur le retour à la frontière italienne. Que du bonheur de finir cette année 2001 perturbée par des opérations aux deux genoux au mois de mai, après les 100 km de Belvès.
3h41, un immense plaisir sur ce marathon de mieux en mieux organisé et qui pour moi, fait partie des meilleurs et je ne suis pas Monégasque.
BORDEAUX 2000
La déception d'une organisation pas au niveau !
Quelle d'envie d'aller faire ce marathon de l'an 2000 à Bordeaux et en nocturne. Beaucoup de promesses, pour une super fête, concerts, animations... proposés dans la presse. C'était avec cette grosse envie de participer à ce marathon que je suis parti d'Antibes en train pour Bordeaux en ce mois de juin 2000.
Pour un résultat... un beau "carton rouge" et je n'ai pas été le seul à le donner. Que de déceptions, parcours nul, ravitaillements nuls, concerts... pas vu etc, etc...
Ce n'est pas mon habitude de casser, mais là, c'est la pire course que j'ai pu faire et c'est vraiment la première et seule fois que j'ai regretté d'avoir dépensé de l'argent dans la course à pied ! Désolé, j'espère simplement que ce marathon, s'il existe encore, s'est amélioré.
GOLD MARATHON 2000 - ITALIE
GOLD Marathon, de l'or à l'arrivée !
Octobre 2000, direction l'Italie et plus précisément Cesano Boscone pour ce 20 ème Gold Marathon dans la banlieue de Milan.
C'est avec l'ambition de passer sous les 3H30 que je suis parti seul faire ce marathon près de Milan. Pour celui-ci je m'étais fait une bonne préparation durant les deux mois précédents. Tout en nature, dans mon bon vieux bois de Vaugrenier près de chez moi et cela s'avérera une grosse erreur de ma part. Donc après un bon départ et de bonnes sensations, j'étais parti sur de bonnes bases et me sentais très à l'aise, passé en 1h35 au semi, le but de passer sous les 3h30 était réalisable et me donnait beaucoup de confiance pour la suite.
La machine tournait bien, aucun problème ne venait me perturber à ce moment là. Et c'est aux alentours du 25 ème km que tout commença à s'enrayer, des douleurs aux chevilles, puis dans les genoux ensuite dans les hanches et pour terminer dans le dos ! C'est à ce moment que je me suis aperçu de mon erreur, pas un kilomètre parcouru sur route pendant les mois précédant ce marathon.
20 ans que je venais de prendre en quelques kilomètres, cassé de partout ! Quel calvaire pour finir, il ne me manquait que la canne !
Et c'est vraiment à l'énergie que j'ai terminé, moi qui aime apprécier mes courses, là j'étais servi !!! j'ai apprécié la douleur. Finir en 3h34 dans ces conditions m'a donné beaucoup de regrets, et la petite médaille en or à l'arrivée n'a rien changé à ce sentiment.
Mais cela reste quand même un bon souvenir, l'accueil était super, le marathon bien organisé. A moi maintenant de tirer les leçons de cette course pour éviter ce genre de problèmes pour le futur.
FLORENCE 2000 - ITALIE
Saleté de temps !
Dommage, mais vraiment dommage que ce week-end à Florence fut gâché par la pluie et le froid. Pour le tourisme bien sûr et pour le marathon. Car il est beau ce marathon, une belle traversée de la ville, un agréable aller/retour dans le parc des hippodromes, enfin bref un très beau parcours.
Attente au départ dans le sac poubelle, transit de froid, parcours sous la pluie, les cuisses gelées, moi qui n'aime pas le froid ! Dommage car 3h31 dans ces conditions après le loupé de Milan, je perds encore une occasion de passer sous les 3h30.
Mais le marathon de Florence, je pense que je retournerai le faire un jour.
LUOGHI VERDIANI 2001 - ITALIE
Au pays de Verdi !
Février 2001, petit balade musicale au pays de Verdi pour ce "Giuseppe Verdi's marathon" un jour de carnaval. Et c'est une fois de plus seul, que je suis parti pour la province de Parme avec mon beau déguisement d'homme des cavernes. Un bon millier de coureurs pour ce marathon de début de saison qui s'est déroulé avec un bon 0° dans la campagne après le départ. Dans ma tenue, je n'avais pas chaud avec le haut qui devenait une écharpe quand le vent soufflait. Mais pas de regret, une bonne ambiance, une super pasta, bien que je ne parle pas italien on arrive toujours à se comprendre.
3h42 avec de bonnes rigolades sur le parcours et quelques séances photos (déguisement oblige) avec des gosses qui voulaient poser avec "Tarzan" !
BOURGOGNE 2001
Et un petit verre !
Après les deux opérations aux genoux du mois de mai 2001 subies après les 100 km de Belvès, c'est en Bourgogne que je commençais ma "trilogie" de fin d'année (Bourgogne, Athènes, Monaco), après une période d'abstinence de courses pour permettre une bonne rééducation.
Ayant des amis à Marsannay La Côte, je profitais de ce marathon pour leur rendre visite et allier vie privée et vie sportive.
Ce marathon festif nous fait découvrir la fameuse route des vins qui en automne est très haute en couleur tant au niveau du paysage, que des déguisements de la plupart des concurrents et c'est bien sûr avec ma tunique de cromagnon que j'ai effectué celui-ci. Bonne ambiance, un soleil radieux pour cette édition où la dégustation de grands crus faisait partie de l'épreuve.
Un bon moment, durée de la course : 4h00 pile, sans trop de souffrance malgré un parcours assez vallonné. A faire sans modération.
ATHENES 2001 - GRECE
Le déluge !
Début novembre 2001, une semaine après le marathon de Bourgogne, c'est avec Philippe un ami coureur que nous nous envolions pour Athènes, pour participer au marathon de la légende. Pour nous deux c'était aller courir un mythe, vivre un grand moment.
Dès l'atterrissage, nous allions être fixés sur notre week-end. Le déluge nous attendait à Athènes, 8 mois qu'il n'y avait pas eu une seule goutte d'eau sur la capitale ! Et il a fallut que cela tombe sur nous. Niveau tourisme, quelle galère, un petit tour au Parthénon sur l'Acropole sous la pluie, dans un vent glacial, puis au Stade Olympique, berceau des J.O. modernes et c'est tout, car le reste du temps nous sommes restés à l'hôtel, faute de vêtements tout était trempé au bout de 5 minutes.
Pour le marathon, ce fût la même chose, à part une accalmie d'une petite demie heure vers le milieu du parcours, c'est sous des trombes d'eau que nous avons couru. Par moment la route était même entièrement inondée sur 100/200 mètres. Chacun passait comme il le pouvait, en file indienne sur les monticules des bas côtés ou au milieu de la route avec de l'eau à mi-mollet. En fin de compte le seul fait marquant, c'est l'arrivée au bout de 3h50 dans le Stade Olympique le "Panathinaiko", malheureusement presque vide, mais ça fait un petit quelque chose, car il n'est pas commun ce stade.
Ah, dommage, dommage, car d'un week-end très attendu, nous sommes rentrés relativement déçus. Peut-être une autre fois...
MALTE 2002
La "Tourista " !
Dernier week-end de Février 2002, direction Malte via Rome pour une arrivée sous une pluie froide et un vent violent, ce qui abrégea fortement la visite prévue en ce vendredi après midi de la capitale La Valette et qui se termina par un grand chocolat chaud dans un café local.
Le samedi, visite de la 2ème île, Gozo, sous le soleil cette fois, mais toujours avec un vent qui ne nous lâchera pas du week-end.
Le Dimanche matin, debout à 5 heures pour le petit déjeuner à l'hôtel, puis trajet en car pour se rendre sur le départ du marathon.
A 9 heures, le petit peloton (300 participants pour ce marathon) composé essentiellement d'étrangers, s'élança pour les 42,195 km sur un parcours très vallonné pendant le premier semi et toujours avec un vent qui nous plantait sur place quand il était de face.
Pour moi, ce fut un peu plus que la distance, car plusieurs petits détours dans les toilettes des cafés (dus à une "tourista" certainement provoquée par l'eau du robinet de ma chambre d'hôtel) ont rallongé mon parcours.
Au final, un temps de 3h42 pour une 88ème place, qui me satisfaisait bien malgré un marathon qui était quand même dur par son parcours et mes petits ennuis. Un bon petit week-end à faire, pour allier tourisme et sport.
ROME 2002 - ITALIE
ROME la belle !
Une Rome ensoleillée nous attendait en ce mois de mars 2002, mais en pleine manifestation syndicale, ce qui aura pour effet l'annulation de la visite de la ville en car prévue le samedi. Peu importe, je n'étais pas venu à Rome pour rester à l'hôtel, alors la visite je l'ai faite à pied, 4h30 de marche avec mon plan dans les mains, Rome est superbe vue de cette manière, mais c'est complètement fou la veille d'un marathon, mais cette ville est très belle et je ne regrette pas.
Dimanche 9 heures, le départ du marathon est donné sous un beau soleil, avec une température très fraîche et nous étions transis par un petit vent en attendant le départ.
7000 furieux à l'assaut de Rome et de ses monuments.
Pour moi, le départ sera tranquille, car je me suis retrouvé au fond du peloton avec les coureurs de 6 h et plus, car nous étions positionnés en fonction du numéro de dossard (donné en fonction de notre valeur sur la distance) je pense qu'il y eu une erreur pour le mien, mais comme ça au moins je n'ai pas pris un départ trop rapide et cela m'a permis de doubler pendant toute la course (moralement c'est bien). Le parcours est vraiment magnifique, surtout la deuxième partie dans le centre de Rome, on passe de monument en monument, à tout les coins de rue il y a quelque chose à voir, mais il y avait quand même une difficulté : les pavés !!! une dizaine de kilomètres environ de ces petits cailloux, jamais à la même hauteur, dur, dur pour les chevilles et les genoux. J'avais inclus Rome dans ma préparation pour le 100 km de Belves, mais étant déjà bien au point, l'éventualité de battre mon record sur marathon me faisait un peu oublier mes douleurs aux genoux qui étaient revenues. Et en gardant une allure soutenue jusqu'à la fin, sans puiser dans mes réserves, j'ai fini ce marathon en 3h18. Résultat, mon record battu de 11 minutes !
Un marathon avec un premier semi en 1h43 et un deuxième en 1h35 !
Une 908 ème place sur 7000, j'étais heureux, car en plus je terminais le marathon frais physiquement et sans le vouloir. Des sorties longues comme cela, j'en veux encore !
Promotion de l'ultra et recherche de sponsors...
Un petit stand lors du Marathon de Monaco, une manière de promouvoir notre discipline et de rechercher quelques sponsors.
Résultat de l'opération : 0 sponsor... et le sentiment d'être passé pour un extraterrestre tant les gens ignoraient qu'il pouvait exister des courses au delà du marathon !